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Des religieuses et des nouveaux accueillis à AIMER LA VIE

Sensibilisé dès le début de se vocation par le Père allemand Tony KLUG à l'accueil des personnes porteuse d'un handicap, le Père Augustin poursuit au Togo la vocation de son ami à travers une Fondation créée en 2012.

Depuis novembre 2013, 3 religieuses issues de la congrégation notre Dame de Nazareth s'occupent de la maison. Cette congrégation veille en particulier à

"la promotion des jeunes filles et à l'éducation des enfants, orphelins en particulier, dans les villages et auprès du petit peuple des villes pour y témoigner de l'amour absolu de Dieu".

Soeur Marie-Christine était auparavant responsable d'une maison qui formait au métier de couturière des jeunes filles abandonnées afin qu'elles puissent s'assumer elles-mêmes. Sa vocation particulière, c'est cependant à AIMER LA VIE, où elle a été envoyée par sa supérieure, qu'elle nous dit l'avoir découverte. "Quand j'ai mis le pieds à AIMERLA VIE et que j'ai rencontré ces enfants, écrit-elle, j'ai su que c'était un appel de Dieu."

Soeurs Marie-Christine, Anne et Jeannette

Comme le père Augustin, elle est persuadée que ces enfants ne peuvent être heureux sans l'amour de Dieu que les religieuses essaient de leur transmettre. Elles le font à travers leur présence, à travers les enseignements et les temps de prière qui rythment la journée.

Le rythme n'est pas celui de l'Europe. pour les religieuses, la journée commence à 5 heures avec la prière des laudes et pour un enfant, elle commence à 6 heures, avec la douche, puis une prière à la chapelle suivie du petit déjeuner.

Ensuite chacun s'occupe selon son intérêt, par le jeu, le dessin, le chant, la lecture, en apprenant à écrie, en écoutant des contes, en aidant à la cuisine, en faisant de petits travaux.

Sortie au barrage de Nangbeto

A 10 heures, c'est la pause et le goûter et, de 11 heures à 11h30, ils regardent la tété en attendant le repas. A 13 heures, c'est la sieste suivie du bain puis d'exercices physiques grâce à un muret prévu pour aider à la marche.

A 17 heures, les enfants reçoivent une éducation biblique qui se termine par le chapelet.

Ensuite, c'est le dîner pouis la récréation.

Vers 20 heures, les enfants vont se coucher. Après s'être assurées que tous dorment, les religieuses se retirent à 21h30.

Les 3 religieuses sont accompagnées par 5 laïcs pour l'entretien des chambres et de la maison, pour faire les douches, la cuisine, et pour aider ceux qui ne mangent pas seuls.

Les besoins matériels présentés par soeur Christine sont une machine à laver, des matelas, des draps, des couches, des détergents, des produits de soin, des savons des ustensiles de cuisine.

Anicet, l'un de ces jeunes, maintenant titulaire de son BTS, a présenté en 2013 certains pensionnaires de al maison : Didier, le plus ancien, qui aide à l'accueil au cyber centre. Marie-Reine, une joyeuse jeune fille trisomique qui aime chanter et connaît par coeur certains évangiles. Djedjom, sourde et muette, mais intelligentes et serviable. Cécile, Kossi et sa soeur Kafoui, qui viviaent autrefois à même le sol, même pour pour manger.

Certains ont progressé : Cécile est devenue une jeune fille très coquette. Djedjom, malgré son handicap moteur, peut répartir et ranger les vêtments de chaque enfant dans son armoire. Elle peut aussi piler du piment. Si on le lui interdit, elle refuse sa nourriture !

Elle peut prendre son bain elle-même et refaire le lit de ses amies. Boris, âgé de six ans, fait des efforts pour manger seul et parler !

Marie-Reine retient bien les enseignements...

Tous font des efforts.

Soeur Marie-Chrisitne nous assure que tous ceux qui ont frappé à la porte d'AIMER LA VIE ont toujoures rendu grâce à Dieu. Le personnel autant les enfants y trouvent la vie agréable. Elle n'entend que de bonnes choses sur la maison et remercie Dieu d'avoir donné cette idée au Père. Pour elle, aimer la vie, c'est rendre grâce à Dieu !

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Les trois nouveaux accueillis à AIMER LA VIE

Je m'appelle Bernard ATAKPAPATO et je suis né d'une mère qui a elle aussi des troubles mentaux et qui est actuellement sous traitement. Ma malformation est de naissance. Je fu très tôt recueilli par les bonnes volontés, mais les rumeurs circulaient dans tout le village comme quoi j'incarne un esprit du diable, une malédiction.

Mes grands-parents me firent passer chez les charlatans et herboristes-guérisseurs mais n'ont pas trouvé de solution.

Je fus alors abandonné  à ma tante au village à Dédomé.

Cherchant de l'aide pour moi, ma tante fit des démarches auprès de la fondation "AIMER LA VIE" pour mon insertion. Je fut donc accueilli en février 2014 à "AIMER LA VIE" où j'ai trouvé la joie de vivre.

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